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Centre Panafricain d’Interprétation et de Traduction

Présentation

De l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à l’Union Africaine (UA), la question de revalorisation des langues africaines afin d’en faire de véritables instruments du développement humain durable de l’Afrique a toujours été à l’ordre du jour. En 1986, le Kiswahili, l’Arabe, le Français, l’Espagnol et le Portugais  furent reconnus comme langues de travail de l’OUA.
Pour des raisons économiques, politiques et socio- culturelles, la question des langues doit être, et est en fait considérée par la plupart du leadership du continent. La raison la plus urgente et la plus décisive pour cette reconsidération est l’échec palpable de l’éducation en Afrique.
Aujourd’hui, plus que jamais, la question est au coeur des efforts de la Renaissance Africaine au 21ème siècle lancée en 1999 par le Président Thabo Nbeki. En 2001, sous l’impulsion du Président Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l’Union Africaine à l’époque, l’Académie Africaine des Langues (ACALAN) a vu le jour afin de promouvoir les langues africaines.
Le projet de Centre Panafricain d’Interprétariat et de Traduction participe à l’effort de promotion et de valorisation des langues nationales afin d’en faire des langues de travail.